The Dominant (2019)

Après les 50 nuances de Grey et la flopée de romans qui sont sortis sur le sujet, j'avoue que ce sujet n'est plus forcément ma tasse de thé. Alors si je m'étais arrêtée au titre, je ne l'aurais pas forcément lu. Mais les a priori sont faits pour être renversés. Et j'ai été bien agréablement surprise par cette romance pleine de piquant, de testostérone et de désir.

Sophia est une héroïne comme je les aime. Pas naïve pour un sou, un fort caractère, du répondant et un peu écorchée par la vie. Même si elle est née dans une bonne famille, elle a connu des difficultés, des violences même, qui lui ont laissé quelques séquelles et beaucoup de méfiance envers les hommes. Malgré ça elle a su se reconstruire et se faire une place dans le monde de l'art grâce à sa galerie, ouverte avec son meilleur ami Matt.

Gabriel, lui est un mâle dans toute sa splendeur : beau comme un dieu (et il le sait), sûr de lui, autoritaire, un brin arrogant et dominant, il aime avoir le dernier mot mais n'apprécie pas qu'on lui tienne tête, ni qu'on s'attaque à ses affaires. Il est prêt à tout pour ceux qu'il aime, même aux coups les plus tordus. Ce caractère fort et son côté électron libre sont dûs a un terrible traumatisme enfantin qui va le marquer et le poursuivre toute sa vie.

Alors la rencontre des deux est aussi compliquée qu'elle est évidente. Entre attraction et fuite, désir et retenue, colère et appréhension, les écorchés de la vie vont vivre au jour le jour. Mais à force de jouer, certains risquent de se brûler !

Cette nouvelle romance d'Ana Scott m'a vraiment surprise et séduite. Oui, Gabriel est bien dominant, mais on est loin de Christian Grey et ça fait du bien aussi. Le désir est bien présent, sans outrance non plus, laissant la place à l'intrigue sous-jacente ainsi qu'aux personnages secondaires. Bref une belle lecture !

5/5