La Voie de Laura (2017)

L'intrigue est peu crédible, mais ce n'est pas ce qu'on lui demande.
Album bien dessiné et mis en pages, quelques longues "bulles" de voix off étoffent le déroulé du récit, c'est parfois un peu longuet et verbeux, parfois très utile et bien écrit. (50 nuances de Grey, c'est du pipi de chat).
Belle-maman commandite l'enlèvement de fille-à-papa dévergondée, par des pros proxénètes pour une rançon pas pharaonique, que papa en voyage d'affaires en asie ne pourra pas payer tout de suite, avec mission qu'elle se fasse violer par tous les trous non stop pendant ce temps, qu'elle subisse leur "dressage" BDSM et qu'elle en revienne brisée, dépressive suicidaire ou folle et si possible enceinte.
Sauf que... la demoiselle est plus obéissante que prévu et prend très vite goût à se faire remplir l'utérus ?! ( où est passé son cervix ? ) par ses dresseurs surdimensionnés qui n'arrêtent plus de la faire jouir, elle n'est pas aussi farouche que son infortunée jeune bonne embauchée la semaine d'avant, et enlevée avec elle en bonus imprévu sans aucun espoir de retour, embrochée avant elle, le même conditionnement pour en faire un jouet docile est moins efficace.
La p'tite laura en sortira changée, elle qui allait au bistrot en starlette aguicheuse se limitant à éventuellement sucer le garçon de café dans les toilettes (avec la promesse romantique de revenir sans culotte) y retourne en robe trop petite la zézette au vent au vu des mecs en terrasse, et se donne à lui.
Quand il n'en peut plus de l'ensemencer, dessin final il la laisse nue dans les toilettes avec la promesse de lui rendre sa robe une fois que tous ses copains qui attendent dehors auront fini de s'amuser avec elle...
Pas parfait, le dessin n'est pas vilain pour ce genre littéraire, et ne cache rien des anatomies. La mise en couleurs est bien faite aussi. Mais c'est à lire avec beaucoup de recul.


5/5