La Ligne verte (2013)

Quand j'ai tenu mes premiers Stephen King dans les mains, je devais avoir une quinzaine d'années, trop jeune certainement pour apprécier "Brume" ou "Jessie", je ne suis jamais allé au bout de l'un ni l'autre. Je n'étais d'ailleurs pas très adepte de la lecture, tout court. 20 ans après, la maturité en plus, j'ai eu envie de retenter le coup. J'ai acheté "La ligne verte"dont j'avais vu l'adaptation cinématographique avec Tom Hanks et le regretté Michael Clarke Duncan et ça a été pour moi un pur bonheur.

La ligne verte narre les mémoires d'un gardien chef, Paul Edgecombe, dans le couloir de la mort en 1932, où par une chaude journée d'Automne un géant noir nommé John Caffey, destiné à connaître lui aussi la chaise électrique, viendra à tout jamais modifier le cours de sa vie.

Dans ce roman fantastique, King balaie les idées que bon nombre peuvent se faire du couloir de la mort. Les détenus, atypiques, y sont traités avec le plus grand respect jusqu'au jour fatidique, ce ne sont bien sûr pas des enfants de chœur, mais les règles sont les mêmes pour tout le monde. C'est également un roman qui nous amène à réfléchir sur des thèmes profonds comme la condition humaine, le bien et le mal, la justice et le racisme.

Lire la ligne verte vous fera passer par des émotions diverses, j'ai beaucoup ri (car le langage en milieu carcéral est parfois très vert) mais j'ai aussi pleuré (difficile de ne pas contenir ses larmes) mais je vous laisse le plaisir de découvrir pourquoi par vous même.

C'était mon premier King, et ce ne sera pas le dernier, j'ai d'ailleurs l'intention de lire "Shining" désormais...
Ne passer surtout pas à coté de ce roman d'exception.


5/5