La Boîte de Pandore (2018)

Un petit peu déçu par les précédents, (j’avoue en avoir sauté quelques uns) j’ai retrouvé avec plaisir cet auteur que je suis depuis « les fourmis ».
Ses romans s’adressent certes, de préférence à un public jeune au niveau de la trame de ses histoires, mais personnellement en temps qu’auteur en essais philosophiques et fantastiques, je ne peux à chaque fois qu’être fasciné par le nombre de messages sociologiques, philosophiques, métaphysiques, qu’il glisse dans ses livres. Celui-ci n’échappe pas à la règle.
Comme par exemple : « Nous n’avons comme seules limites que celles que nous nous fixons nous-mêmes." Ou « "On juge vite ce qu’on ne connaît pas pour se convaincre qu’on le domine."
Il faut dire que mon admiration est liée au fait que nous avons beaucoup de points communs. Par exemple lorsqu’il écrivait ses « thanatonautes », j’écrivais de mon côté un livre intitulé « Au-delà » qui, un peu comme le sien (à une tout autre échelle) a rencontré peu de succès. Je pense que les gens ne se sentent pas concerné par la mort car ils préfèrent l’oublier et vivre comme si elle n’existait pas (une façon probable d’exorciser leur peur) . Par contre, j’ai pu observer, par mes écrits et ceux de Bernard, que si on leur parle du sens de la vie, de réincarnation, et bien sûr du grand mystère divin, ils sont beaucoup plus demandeurs.

Encore faut-il avoir le don de mettre tout cela par écrit et à la portée de tous. Comment expliquer son succès se demande ici une internaute ? Tout simplement parce qu’il a cultivé l’art pouvoir exprimer des idées, des pensées, des observations censées, tout en sachant retenir l’attention de ses lecteurs par des histoires, qui, comme il le dit si bien, donnent envie de tourner les pages. Ce qui n’est pas donné à tout le monde.
De plus cet écrivain a toujours su rester humble et sympathique. C’est pourquoi je profite de cette opportunité pour tenter, une nouvelle fois, de l’inviter dans un petit riad, ma maison d’hôtes où je tente de distiller le bonheur à El Jadida au Maroc, afin de refaire le monde avec lui, devant un thé ou autre. Alors Bernard si tu passes par là … ;-)

Pour en revenir au roman, je voudrais féliciter notre trublion préféré pour ses perles de documentation sur l’Histoire, qui nous rappelle une nouvelle fois que dans ce monde, tout est relatif et que les Vérités ne sont jamais figées. Elles ne sont parfois même pas des Vérités. Comme il sait si bien l’exprimer.

Jacky Bourgogne
Auteur d’essais philosophiques et de romans fantastiques sur Amazon


5/5