Le Nikon D850: Réglages, tests techniques et objectifs conseillés (2018)

Editeur: Eyrolles; Édition : 1 (20 juillet 2018)
Pages: 568 pages
Format: ePUB, PDF, Doc, TXT, MP3, KINDLE, FB2
Langue: Français
Descriptions de livres
La lignée des reflex haute définition Nikon date de 2012, avec la série D800 de 36 millions de pixels et le D810, version améliorée, en 2014. L’année 2017, où l’on fête le centenaire de la marque, a vu le lancement du D850, nouveau vaisseau amiral doté d’un capteur de nouvelle génération BSI de 45,4 millions de pixels, du module autofocus le plus évolué de la marque – celui du D5, 153 collimateurs actifs – et de la vidéo 4K sur toute la largeur du format. La prise de vue en rafales atteint 7 images par seconde, et même 9 avec la poignée en option et l’accu spécial du D5. Le boîtier est renforcé par plus de métal que celui du D810, mais le flash intégré disparaît. En contrepartie, deux innovations : la numérisation aisée des négatifs argentiques avec une définition supérieure à celle des anciens scanners de la marque, et la réalisation automatique de macrophotographies à très grande profondeur de champ par multiplication des prises de vue à mise au point progressivement décalée.

Cet e-book présente les particularités du D850, ses réglages indispensables ou optionnels mais aussi les logiciels recommandés pour le post-traitement des fichiers RAW – d’où des conseils pour l’utilisation de Capture NX-D et de logiciels tiers. Une très large partie de l’ouvrage est ensuite consacrée à la présentation des objectifs conseillés, avec deux catégories de choix, d’une part des objectifs parfois anciens au tarif abordable, déjà dépassés par les 36 mégapixels des D800/D810 mais pleinement utilisables en taille d’image « M » du D850 (soit 25,5 millions de pixels) ou en vidéo, et d’autre part les objectifs les plus adaptés à la très haute définition du nouveau boîtier, qui recueillent naturellement les meilleures notes techniques, au total 113 fiches de tests.

Commentaires

Cet avis est basé sur l'extrait (assez long) que tout le monde peut feuilleter.
Cet ouvrage commence par un rappel historique avec de nombreuses photos mais il manque le Nikon F dans la version de 1959, qui est la première révolution et le premier reflex rapide et qui sera fabriqué pendant 13 ans, avec l'ajout de différents accessoires (prisme à cellule, etc...). La seconde révolution sera faite avec le F5 qui sera le premier boîtier avec un autofocus rapide (fait pour être couplé avec les objectifs à moteur interne AF-S) dont les capteurs en croix étaient capable de suivre une F1 avec des rafales à 8 images par seconde. C'est sur le F5 qu'on trouvera le "3D tracking" qui existe toujours sur les reflex Nikon de la gamme professionnel.
L'auteur décrit bien les accessoires mais n'est pas assez critique (il ne critique que le prix du grip+batterie et chargeur autour de 1.000€ sans dire qu'il est inutile pour un appareil qui a une autonomie de 1840 images selon la norme CIPA).
Il aurait pu parler de Snapbrigde et ses faiblesses, dire qu'il y a des solutions GPS plus simples que celles proposées par Nikon, parler du prix délirant de l'adaptateur WiFi, etc...
Par contre, je le trouve assez pingre dans ses conseils de logiciel et d'objectifs ; quand on s'achète un boîtier de près de 4.000€, on s'achète aussi les objectifs ultra-lumineux et les plus performants de la gamme pro (14-24/2.8, 28/1.4,105/1.4, 200/2.0...) ou quelques objectifs "Art" de Sigma et on n'est pas pingre non plus sur les logiciels parce que Photoshop CC c'est tout de même beaucoup mieux que le logiciel gratuit fourni par Nikon et les autres logiciels bon marché.
Je ne suis pas non plus un fan de DXO dont les publications ne sont basées que sur la mesure d'un seul objectif... et parfois un modèle de pré-production. Je préfère de loin les mesures faites par LensRentals qui utilise un vrai banc FTM et qui publie la valeur moyenne de 10 objectifs ainsi que la dispersion des mesures, sur les produits achetés par ce loueur américain.
Cet ouvrage mériterai de sérieuses mises à jour et corrections. Exemple ; on sait maintenant que le capteur BSI-CMOS est fait par Sony... et non TowerJazz.
Depuis l'annonce du Nikon Z7, l'acheteur a le choix entre ces deux boîtiers. Il faudrait ajouter un chapitre qui montre les avantages de l'un et de l'autre.
Personnellement j'ai un D850 et comme j'utilise des objectifs à grande ouverture, le gain de poids serait minime.
Mais la suppression du miroir est un progrès potentiel, qui évite par exemple le souci de calibration d'autofocus des objectifs (difficile à traiter dans le cas des zooms), améliore la reconnaissance d'image ainsi que la luminosité du viseur quand la lumière est faible.
Le reflex a encore des avantages solides comme un meilleur viseur, une plus grande autonomie et une meilleure sensibilité de l'autofocus.

4/5

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